Cratere de gaz de Darvaza, Turkmenistan

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jeudi 3 avril 2014

Garmeh.

 Apres Isfahan direction Garmeh, un petit village dans le désert. Dans le bus je rencontre Sara et Pedran, 2 italiens qui font leurs études à venise. Pedran est d’origine Iranienne et ils parlent aussi super bien le français. On arrive à l’hôtel Ateshooni en début de soirée, et on est accueilli un peu froidement par la célébrité locale, Maziar Ale Davoud, un artiste et musicien très bourru qui, même sous la torture ne doit jamais sourire.  Enfin j’ai passé quelques heures en sa présence et je n’ai pas vu une seule fois l’ombre d’un sourire se dessiner sous son épaisse barbe. Ou alors c’est cette dernière qui empêchait de voir le sourire, je ne sais pas. 
Enfin bon je n’ai pas trop apprécie le personnage, mais apparemment c’est une célébrité locale. 
Le 2eme soir dans le grand salon il y avait un gros groupe de touristes iraniens regroupe autour de lui pendant que ce dernier faisait de la musique en frottant ses main sur des vases, dans la pénombre. 
J’ai dû vite partir en courant car j’ai été prise d’un fou rire, j’ai eu l’impression l’espace d’un instant d’être dans une secte et que le Maziar en était le gourou. Mais bon apparemment tout le monde l’aime bien alors ne vous fiez pas à mon impression si vous y allez.
J’ai rencontre aussi Peter et Simon, 2 suedois avec qui je ne me prends la honte internationale quand je leur demande si la capitale de la suede c’est bien oslo. Rate c’est stokolm, je confonds toujours avec la Norvège. Espérons que je m’en rappelle cette fois ci, ça m’empêchera de me prendre une autre honte internationale. On joue à un jeu qui ressemble un peu à un jeu de dame (enfin ca a pas grand-chose à voir mais je vais pas tout vous expliquer), je me fait bien latter la première partie mais je prends ma superbe revanche pour la 2eme. 
Le dortoir est à une 100aine de mètres du reste de l’auberge, je suis toute seule dans une petite maison en terre comme ils font la bas, avec une cour intérieure, une petite fontaine, 2 salle de bain… Je dors sur un matelas avec le chauffage à 10 cm de mes pieds car la nuit il fait froid dans le désert iranien ! J’ai même une petite cuisine pour faire cuire mes provisions de pates. En effet 10 dollars le repas c’est pas trop possible pour moi ! 
Le lendemain matin je vais me balader dans les environs. Garmeh est une petite oasis ou les palmiers et les dattiers poussent comme des champignons. Les habitants ont aussi quelques cultures. Il y a une maison abandonnée qui ressemble de loin à un mini château en ruine, au pied d’une montagne rouge orangée. 
Puis je me dirige vers une source connue pour le village pour renfermer des milliers de mini poissons qui viennent vous ronger les peaux mortes des pieds des que vous trempez ces derniers dedans ! 
Au début je me suis trompée de source, je suis allée a perpette, j’ai vu une mini source un peu plus grande qu’une flaque d’eau avec 3 poissons a l intérieur. Je me dis bon ça doit être le bon endroit, et à peine les pieds plonges dans l’eau les 3 poissons se font la male dans un trou. J’ai beau leur mettre mon pied devant le trou personne ne vient me bouffer les peaux mortes ! Je remets mes chaussures toute dépitée… 
Mais en fait j’étais pas à la bonne source ! La vrai est beaucoup plus grosse, et effectivement des que je plonge les pieds des dizaines de poissons se ruent dessus. Ne vous battez pas y en aura pour tout le monde !! C’est marrant je n’avais jamais fait ça avant, le bain de pieds dans l’aquarium avec les poissons la… Je n’aurai jamais cru que je le ferai pour la première fois en iran, en plein milieu du désert, et gratis en plus ! Au début j’étais tranquille toute seule, puis un car de touriste iranien s’arrête… J’ai pas de chance, fini la tranquillité ! 
Ensuite je vois des habitants près de la source qui mangent des dates avec du pain et des espèces de mini pois chiche. Le viel homme m’invite à en manger. C’est pas de refus car j’ai un peu les crocs, j’ai pas pu manger le matin vu que le gaz n’était pas encore installe dans mon mini appart. On essaie de parler un peu, je sors quelques mots grâce à mon lonely planet, ils sont morts de rire.

Puis quand je pars je propose de l’argent. Au départ l’homme refuse. C’est ce qu on appelle le Ta’arof : quand on veut payer quelque chose en iran, genre une course de taxi ou un guide par exemple, et qu’on demande combien on doit payer, la personne va nous dire ‘ghabeli nadari’, qui veut dire en gros non non c’est bon c’est gratuit. Mais en fait c’est pas gratuit, c’est juste que la personne veut être polie. C’est à moi d’insister pour payer. Le Ta’arof c’est un système de règles de politesse assez répandu en iran. Un autre exemple, si quelqu’un nous propose de la nourriture, un repas, il faut toujours refuser au moins 3 fois. Comme ça notre hôte, s’il est trop pauvre pour nous offrir un repas, nous l’aura quand même propose, par politesse. Mais nous on a refusé, donc il n’a pas perdu la face, son honneur est sauf. S’il n’est pas en mesure de nous offrir ce repas il cessera de nous le proposer après 2 ou 3 tentatives. Par contre s’il insiste plus de 3 fois ça veut dire qu’il peut vraiment nous offrir le repas et dans ce cas on peut accepter. 
Bref je donne quand même un peu d’argent au vieil homme, car je sais très bien que ce n’est pas gratuit. 
Puis je vais me balader dans les environs du village, je déambule entre les murs de terre qui délimitent les parcelles, les rigoles qui arrosent ces dernières, les dattiers… Je croise quelques habitants qui me saluent avec un grand sourire. 
Puis l’après-midi je fais une excursion avec Sarah et Pedran. On loue une voiture et notre chauffeur nous conduit au cœur du désert, à un endroit magnifique avec des dunes à perte de vue. C’était vraiment sympa, ça m’a rappelle le désert du Thars ou je ne sais plus comment, dans le Rajasthan en inde, ou j’ai fait le camel safari il y a quelques temps. Ensuite on assiste à un superbe coucher de soleil, puis notre guide allume un feu. On va boire le thé autour de ce dernier, avec des jeunes iraniens qui nous ont rejoints. Ces dernier(e)s sont iranien mais font tous leur études à londres, ils sont de retour dans leur pays pour No Ruz, le nouvel an iranien. Du coup on discute de l’image que l’iran véhicule à l’étranger, et je leur dis à quel point je suis bluffée par le fait que la réalité soit tellement loin de l’image que les européens se font de ce pays. On fume aussi une chicha, enfin pas moi car je suis encore malade de la pollution de Tehran donc j’évite. 
On finit la soirée comme ça, autour du feu, avec une jeune iranienne qui joue d’un instrument dont j’ai complètement oublie le nom, c’est un petit truc qu’on met a moitie dans la bouche et ensuite on titille une mini barre en fer avec notre doigt, ce qui donne un son. Bon je sais que j’ai l’air d’une inculte en parlant comme ça mais au moment où j’écris ces lignes je n’ai pas internet donc Google mon ami ne peut pas m’aider. Si vous savez comment ça s’appelle n’hésitez pas à me le dire en laissant un commentaire sur ce post.




























































































L'instrument.








































































































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